Une bande de cinq copains, deux pellicules 36 poses, un harnachement qui ne faisait pas dans le light... et le GR 20.

Au bout de quelques jours, la motivation de certains commence à flancher. Et à la première échappatoire, le groupe se scinde en trois. Hervé et Roland filent en direction des plages, Denis et Huguette descendent vers le sud de l'île en alternant tourisme et petites randos et moi, je continue seul sur le GR. On doit tous se retrouver à Porto Vecchio à une date fixée. Je leur laisse les tentes, comptant sur le bivouac à la belle.

Et me voilà sur le GR avec des bonnes grosses godasses en cuir toutes neuves... les ampoules vont fleurir tout le long du parcours. Dans les années 70, il n'y avait pas de refuges sur le parcours et j'ai du me contenter, de nombreux soirs, d'une simple soupe et d'un bout de saucisson...

J'ai encore en souvenir, ce berger qui m'a payé un café et quelques biscuits. Faut dire que son chien m'avait piqué le dernier crouton qui me restait ! Je me rappelle aussi de ce groupe rencontré le dernier jour. Arrivé quelques jours en avance à Porto Vecchio, je suis resté avec eux en attendant le reste de la bande.

 

Quelques images des premiers jours. C'était de la rando made in seventies. Du lourd, du coton, du cuir...

 


C'était du rosé... et le camping gaz qui balottait, accroché au sac !


Retour à la voiture laissée à Nice.
Et un air de violon...