Maroc
(24 octobre au 8 décembre 2008)

Lundi 17 novembre.

 

Bivouac 14 à bivouac 15.

Réveil sous une petite pluie matinale et longue tirée, tout droit, vers une passe qu’on aperçoit très loin devant nous et qu’on aura en ligne de mire toute la journée.

5 heures de marche, plat de chez plat, parsemées de beaux cailloux bleutés.

Camp posé près d’un gros troupeau de moutons. 740 m d’altitude… ça nous change !

 


Un serpent qui prenait le frais...

 

Mardi 18 novembre.

Bivouac 15 à bivouac 16.

Encore une journée de 5 heures pour venir à bout de cette vallée si plate qu’on en perd toute notion de distance.

 

 

On aborde la rive gauche de l’oued par une succession de petites collines. On s’arrêt pour refaire le plein d’eau dans un immense puits creusé au milieu de rien… pourquoi là ? Quel génie a su trouver l’endroit ?

 

 

On pose le camp au milieu d’un champ de cailloux à côté d’un petit enclos avec quatre foyers en pisé, ce sont eux qu’on utilisera ce soir pour cuire le pain.

 

 

Mercredi 19 novembre.

Bivouac 16 à bivouac 17.

Série de gorges, de cols…Longue journée qui fut marquée, le soir, par un berger qui chantait, solitaire, tout en haut des crêtes.

Un groupe de fillettes, apparu comme par miracle, est venu assister au montage du camp au large d’El Merja.

 

 

Jeudi 20 novembre.

Bivouac 17 à bivouac 18.

Vent très fort et pluie pendant la nuit. Les mêmes fillettes d’hier ont assisté au démontage du camp.

Des collines, des cols, des oueds…

Camp au milieu d’un vieux campement de nomades. Pain aux cailloux, ce soir. Technique où le pain repose sur un lit de pierres et un foyer est posé au-dessus.

Sale vent en pleine poire toute la journée et ce soir, ça caille.

Vendredi 21 novembre.

Bivouac 18 à bivouac 19.

On quitte le camp en y laissant un petit savon, une sucette et une lingette… ça fera plaisir et surprise au prochain. On refait l’eau dans un puits à proximité.

Petite journée à trekker au milieu de l’immense vallée qui va nous mener à Zagora. C’est plat, immense, le ciel est tout bleu.

Fin d’après midi paisible dans le camp posé comme en pleine mer.

 


Serrure en bois au bivouac 18

 

Samedi 22 novembre.

Bivouac 19 à Zagora.

Dernière journée et longue tirée dans la vallée avec Zagora qu’on aperçoit maintenant à l’horizon.

Superbe soleil pour le pique nique de midi, inhabituel dans les dunes au pied d’une station de pompage. On déleste même les chameaux qui prennent plaisir à se rouler dans le sable… ils ont l’air de préférer ça aux cailloux qu’on a connus depuis une vingtaine de jours.

Zagora enfin, son pont, son oued, son camping où on arrive à la tombée de la nuit.

Couscous chez Mohamed où chacun raconte ce périple à sa manière.

 


3 Marocains et 5 roumis, fiers de ces 300 km inédits, trop durs pour les chameaux...