Mines et Forges au XIXe siècle. Novéant sur Moselle (57)

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Denis Jacquemot (2024)

Introduction
tableau synoptique

Forge Haute de Novéant (chronologie)
Forge Haute : visite de 1857
Forge Haute : visite de 1857 (suite)
Forge Haute : témoins du passé
Forge Haute : témoins du passé (suite)
Forge Basse de Novéant (chronologie)
Forge Basse : visite de 1857, la minière
Forge Basse : visite de 1857, l'usine
Forge Basse : témoins du passé

 

FORGE BASSE DE NOVEANT

 


Projet de la Forge Basse de Novéant. Plan du 14 octobre 1847.
A : fonderies
B : deux hauts fourneaux
C : monte-charge
D : machines à vapeur
E : chaudières
F : cheminées

 

Historique. Chronologie.

13 octobre 1847.
M. Louis de Dorsberg, domicilié à Metz, demande une concession (2700 hectares) sur Novéant, Gorze, Onville, Ancy, Bayonville, Vandelainville et Arnaville. Il en cède les droits à M. Puricelli, domicilié à Bingen, Grand-Duché de Hesse.

14 octobre 1847
Demande d’autorisation de construction d’une usine à fer.

 

 

30 novembre 1847

Avis officiel de demande de concession sur Novéant et communes avoisinantes.

Novembre 1847 et janvier 1848.

Affichage public à Novéant et Metz.

3 décembre 1850.

Rapport de l'ingénieur des mines. (Extraits)

Ils ont annoncé dans leur demande qu’ils tireraient le minerai nécessaire à l’alimentation de l’usine projetée du banc d’oxyde de fer oolithique qui s’étend dans la commune de Novéant et dans celles environnantes et que la quantité consommée annuellement serait de 16 000 000 de kg pouvant produire 5 000 000 kg de fonte. Ils ont de plus fait connaître que l’approvisionnement de l’usine en combustible serait de 8 000 000 kg de coke provenant des houillères de la Prusse et de la Bavières rhénanes. Quant à la force motrice de la soufflerie de chaque fourneau, elle sera produite par une machine à vapeur de la force de 30 chevaux, dont les chaudières seront chauffées par les gaz perdus du gueulard.

Si on se rapporte à mon rapport du 30 novembre dernier sur la demande des mêmes industriels en concession d’une mine de fer à Novéant, on voit que les collines qui dominent la Moselle à cette hauteur renferment une couche d’hydroxyde oolithique dont la puissance n’a pas encore été bien déterminée ; mais qui se présente dans la commune voisine d’Ars sur Moselle sur une épaisseur constante de 2 mètres environ. Ce minerai qui est pour ainsi dire inépuisable rend en moyenne 33 % d’une fonte légèrement phosphoreuse, propre au moulage, mais qui donne un fer d’une qualité médiocre ; il peut être extrait au prix de 2,50 francs la tonne rendue sur le carreau de la mine. Ainsi, sous le rapport du minerai, l’usine de Novéant se trouvera dans des conditions avantageuses.

29 décembre 1850.

Avis de l’ingénieur en chef des mines :

Ce rapport a subi un retard considérable à cause du délai qu’a éprouvé l’instruction de la concession où l’usine doit s’approvisionner en minerai. Les motifs de ce délai sont exposés dans le rapport traitant de la concession. Il a été même douteux pendant quelques temps après les évènements de février 1848 que la demande fut maintenue.

Considérant que l’instruction de l’affaire a été régulière et complète, estime qu’il y a lieu d’accueillir la demande des pétitionnaires en adoptant les conclusions de M. l’ingénieur ordinaire.

12 avril 1851.

Nouvelle demande de concession.

Septembre 1851.

Décret autorisant la création de l'usine.

20 décembre 1854.

Décret impérial accordant la concession de fer oolithique sur Novéant, Ancy et Dornot, sous le nom de concession de Novéant.

Juin 1857 .

Visite de l’élève ingénieur M. Julien.

1864.
Cessation d’activité et déménagement de l’usine à Liverdun. (Barbe et Puricelli).