Mercredi 8 janvier 2020 - Lolo (parcouru 30 MN)

 

Nous levons les voiles et regardons Savan Island disparaître progressivement. Cette île restera je crois gravée dans nos mémoires à tous par son côté sauvage, isolée, loin des sentiers battus ou plutôt des voies de navigations traditionnelles.

Nous saluons au loin les cocotiers de Petit Nevis, puis longeons Bequia et déjà Saint Vincent se profile

Fin d'après-midi à Wallilabou Bay, descente à terre pour clearance de sortie et dégustation des punchs locaux.

Le soleil décline doucement sur la baie, les silhouettes des pêcheurs sur leurs barques se découpent en ombres chinoises sur l'horizon... L'heure est douce.

 

 

 

Jeudi 9 janvier 2020 - Dom (parcouru 38 MN)

 

Cap au nord toutes voiles dehors. Ensuite le vent forcit, premier ris. Ensuite c'est un vrai balai, l'une aux manettes et l'autre aux winches et inversement. Les ris vont et viennent au fil des grains. La mer est démontée, des pointes de vent à presque 45 noeuds.

Sainte Lucie en vue sur tribord, direction la Souffrière. Moteur en route car le vent ne nous est pas favorable. Plus on s'approche et plus la houle diminue et nous sommes tous contents de voir Malkolm qui nous dirige vers une bouée.

 


Arrivée à la Souffrière de Sainte Lucie.

 

Vendredi 10 janvier 2020 - Béa (parcouru 0 MN)

 

La cléarance est faite, visite de la ville, une géocache en poche, quelques achats et en route à pied vers Diamond Gardens et ses caoutchouc, cacaotier, bananier, muscadier...

 


Monument à la mémoire des esclaves libérés.

 

 

 

 

 


Petit piton et Grand piton.

 

Lolo et Dom, le coeur serré, préparent leurs bagages.

Le repas de ce soir sera un peu différent. Ce sera champagne, histoire de fêter de nouveau mes 55 ans et un apéro dinatoire à base de toasts de terrine créole, chips tortilla, magret fumé de Louvigny, boudin créole, banane plantain, croque monsieur, salade verte et fruits... Le dernier cubi de Rhum sera achevé ce soir !

 

 

Samedi 11 janvier 2020 - Denis (parcouru 2 MN)

 

Au petit matin, Dom et Lolo nous ont quittés. D'après certains, c'était pour rejoindre les chaînes d'un dur labeur. Mais je préfère penser que le grand oiseau blanc les a emmenés coloniser des terres lointaines pour porter la bonne parole et semer des graines d'harmonie.

Pour les malheureux restés sur place, une dernière journée pour visiter les spots incontournables de Sainte Lucie.

Sulfur Park où nous nous prêterons - mais avions-nous le choix - à un body painting d'un genre particulier. D'abord se badigeonner le corps d'une boue blanche et laiteuse. Laisser sécher le fond, avant de s'y faire appliquer différents motifs, de boue noire cette fois ci. Et nous passerons ainsi, tous les six, entre les mains du frère de Malcom qui s'inspirera du modelé de chacun de nos corps pour créer six pantins désarticulées qui s'enfilèrent à la queue leleu dans un bassin d'eau opaque à 38°, tous un peu ahuris, pas vraiment sûrs de maîtriser la situation et d'y laisser se dissoudre ces oeuvres d'art éphémères !

 

 

 

Suite de la balade. Le minivan nous monte au centre d'interprétation qui domine la caldeira où bouillonnent des mares d'eau au milieu des nuages de vapeurs soufrées.

Derrière halte pour un endroit hors d'âge au pied du Petit Piton. Une cascade se jette dans des bassins encore déserts quand nous y arrivons. L'eau y est délicieusement tiède et chacun de s'y vautrer tel des princes arabes, des empereurs romains, des maharadjas improbables ou tout simplement des gringos de passage.

 

 

Retour à bord de ce bon vieil Oscar, pour changer de mouillage. L'ancre sera finalement jetée dans l'anse Canaries, au nord de l'embouchure de la Moon River, au pied d'une falaise blanche où se lit l'histoire de Sainte Lucie au travers des strates quasi horizontales que vient lécher la mer des Caraïbes.

 

Dimanche 12 janvier 2020 - Didier (parcouru 2 MN)

 

9H30 on lève l'ancre, direction la baie Cochon. 2 miles vite fait, bien fait. Il nous sera plus difficile de jeter l'ancre, car les fonds sont herbeux et le vent nous pousse. Trois essais seront nécessaires avant qu'elle ne se plante jusqu'à la garde.

Petit tour à terre avant la nuit. L'annexe nous pose sur une plage de sable fin et nous partons découvrir l'intérieur des terres. Une mini mangrove, des hérons à pattes courtes prennent la pose.

 

 

Lundi 13 janvier 2020 - Marc (parcouru 5 MN)

 

La houle qui ne nous a pas quitté de la nuit, agite l'anse cochon, mais cela ne gène personne et surtout pas l'activité lecture qui a tenté toute la troupe.

Soudain s'offre à nous un joli spectacle de pêche. Une belle barcasse colorée avec dessus cinq à six pêcheurs debout sur l'esquif pourtant instable. Ils scrutent la surface de l'eau, nous supposons à la recherche d'un ban de poissons. Soudain, un puis deux pêcheurs sautent dans l'eau avec tuba masque, tandis que le bateau décrit un vaste cercle en lâchant le filet.

Les deux plongeurs semblent jouer le rôle de rabatteurs du banc de poissons dans le filet. Les pêcheurs restés à bord, jettent au loin des cailloux, peut être eux aussi pour canaliser les poissons ? S'ensuit la longue remontée du filet gorgé d'eau qui doit peser très lourd, pendant qu'un pêcheur écope.

 

 

 

 

Nous levons l'ancre pour Marigot Bay.

 


Un boys boat fabrique chapeau et corbeille en tissant des feuilles de palme.