Les tribulations de la famille balbuzard pêcheur. Les parents semblent valser à moins que ce ne soit un tango, juste sous nos yeux. Quelle élégance ! Les circonvolutions se réjoignent puis s'éloignent, se rapprochent et le couple disparait derrière la montagne... et pendant ce temps, les petits piaillent dans l'énorme nid à la verticale de notre mouillage. (Madeleine).

Puis direction l'anse Chiuni avec un orage qui menace, au loin. On accoste et on file à pied vers la tour génoise. L'orage éclate, déversant des trombes d'eau. Le chant des cigales s'est tu, les riches et denses parfums de myrte, foin, camphre sont rincés. Les chemins se gorgent d'eau, les chaussures aussi. La tour est atteinte et l'orage s'en est allé. La vue vers le large est ouverte, le bleu de l'horizon presque à 360°. (Madeleine).

 

 

Nous sortons de la baie au moteur et, le cap passé, la grand voile se gonfle mollement. S'en suit une longue navigation paisble à 3-4 noeuds en vent de travers. Le paysage se déroule lentement. Eloge de la lenteur ! (Marc).

 

Nous passons entre le cap Feno et la botte de Feno. La passe des Sanguinaires se profile au loin. Nous y mouillerons sous le vent de l'île. 18h, nous embarquons dans la baleinière pour une balade sur la Mezza Meru, la plus grande île des Sanguinaires. Apéro au pied du phare avec une vue plongeante sur notre bateau cerné de flots qui vont du bleu au vert. (Marc).

 


Apéro avec vue sur la passe des Sanguinaires.


Notre bateau, au premier plan.

 


Croquis de Marc : les îles Sanguinaires.