ETAPE 5. Samedi 23 juillet. De Dudelange à Mondorf les Bains.

Asc. 240m Desc. 340m T. 7h40

 

 

Longue traversée de Dudelange pour récupérer le GR sur une cache que je trouve facilement. Elle fait partie d'une série mais je ne m'éterniserai pas à toutes les faire. C'est chiant de poser son sac tous les 200m...

Je passe devant une superbe cabane au toit végétalisé. Un immense feu achève de se consummer, témoin des agapes de la veille.

Puis, c'est une suite de longues allées forestières parsemées de panneaux didactiques. Certains sont imprimés sur des surfaces vitrées... y a des sous au Luxembourg !

 

 

C'est samedi matin et je rencontre beaucoup de joggeurs, vtistes, promeneurs avec ou sans chiens... On se dit "Moien" ici lorsqu'on se croise...

Beaucoup de macadam, toujours aussi casse pattes...

Nouvelle cache près de l'étang d'Aleweier. Beau coin, calme et paisible... une famille de canards se promène, des joggeuses me doublent tout en papotant, la routine, quoi !

 

 

Frisange, Aspelt, Altwies, toujours du macadam, le plus souvent sur des pistes cyclables ou des départementales peu fréquentées.

Bien avant la chapelle d'Altwies, j'avais espéré pouvoir contacter Lulu et Marie Jo avec l'envie de manger une glace à Mondorf. Mais je n'ai pas de nouvelles et j'arrive à Mondorf avec la pluie. Pas de bivouac à l'horizon et j'en ai plein les pattes... ce sera encore l'hôtel, ce soir.

 

 

Une fois posé mon sac, j'ai été reconnaître la suite du chemin pour demain. Il traverse le beau parc thermal de Mondorf.

 


ETAPE 6. Dimanche 24 juillet. De Mondorf les Bains à "Napoléonshout" (!).

Asc. 480m Desc. 475m T. 7h45

 

Etape presque 100% macadam, encore aujourd'hui.

Départ de l'hôtel à 6h30. Tout le monde dort encore et je dépose la clé dans la boîte aux lettres comme convenu la veille. J'avais bien repéré le début du balisage (rectangle jaune) alors je m'y colle avant de me rendre compte que c'est uniquement pour parcourir le parc thermal. Tant pis, il est encore plus beau à la fraîche et y a personne ! Je me rends compte également qu'il n'y manque pas de coin à bivouac (au pied du château d'eau). Mais il pleuvait hier soir et il doit y avoir du monde. Ce qui est fait est fait... pas de regrets, jamais !

Et je m'enquille mes rubans de macadam. Je traverse Elvange où je pensais me payer un petit croissant et/ou un café... je suis à jeun, ce matin. Bin, c'est rapé... y a rien !

 

 

Trois petites caches en passant et je retrouve la vallée de la Moselle, au niveau de Rémershen. C'est un peu brumeux, dommage !

 

 

Paysage totalement différent, c'est le royaume de la vigne. Ah, ce vin blanc de Moselle... encore un clin d'œil à Jacques Brel et une pensée à toutes ces générations de vignerons qui s'y sont succédés depuis l'époque romaine.

Le macadam est toujours là, par contre. Toutes les pistes d'exploitation en sont couvertes. Un véritable labyrinthe ! Heureusement que le balisage est au top !

 

Wintrange... et toujours pas de café ni boulangerie ! Heureusement que j'avais un peu d'eau pris à l'hôtel, ce matin. Et j'attaque les 591 marches pour arriver en haut du Fëlsberg. Une petite pause pour la vue et casser une petite croute.

 

 

Et c'est reparti pour le macadam !

Descente sur Rémich, gros spot touristique au bord de la Moselle. Les bancs, à l'ombre et au bord de l'eau sont bien accueillants et j'ai l'air d'un extra terrestre avec mon gros sac, mes grosses godasses et mon Tshirt dégoulinant. Une terrasse, un café et je refais le plein, d'eau en vue du bivouac de ce soir. Les vedettes chargent leurs passagers pour une petite croisière sur la Moselle et la fontaine à Bacchus tourne sur elle même.

 

 

Je monte dans les bois vers Stadtbredimus où j'espère poser la tente. Je déniche le Napoléonshout, enclos circulaire entouré d'un fossé. Endroit énigmatique mais c'est une bonne place pour ma tente.

 

 

Il est 15h et je bois un thé sur une table tout en regardant la carte, essayant d'imaginer ce que sera demain. Peut-être jusque Grevenmacher, on verra bien !