ETAPE 11. Vendredi 29 juillet. De Beaufort à Longsdorf.
Asc. 565m Desc. 555m T. 8h
C'est encore une petite pluie qui me réveille, ce matin. Je traîne un peu en attendant qu'elle s'arrête. Mais la tente sera encore une fois bien trempée. Je quitte l'étang aux écrevisses géantes vers 7h30.
Je fais une petite série de géocaches au-dessus de Eppeldorf. Traversée de l'Ernz blanche au niveau d'une ferme qui semble avoir bien souffert d'inondations récentes ! J'ai du passer entre les gouttes ! La marque du niveau d'eau sur les murs de la grange est spectaculaire. Tous les meubles sèchent au soleil.
Longue tirée dans les bois. Sur un banc, une cannette de boisson énergisante traîne toute seule... ouverte mais pas depuis longtemps. Sceptique, je goutte un peu... ça pétille encore ! Je bois tout ce qui reste, un cadeau des dieux, sans doute !
Descente sur Gilsdorf. Je passe devant deux cafés fermés, bien sûr. Un papi me dit que de l'autre côté du pont, il y en a, toujours ouvert. Et me voilà attablé devant un bol de soupe et une côte de porc pannée... un autre cadeau des dieux ! Faut dire que je ne mange pas grand chose. Rien le matin. En cours de journée, il me reste un vieux pain sec au maïs acheté après Rémich et un bout de saucisson et de fromage. Le soir, c'est souvent un sachet de semoule ou des pates avec un bouillon cube.
Le plein d'eau est fait pour ce soir et je me tape la grimpette jusqu'au Kiirschbësch. De là-haut, je vois pratiquement tout le cheminement de la journée. Une vague de pluie arrive de l'ouest, me tombe dessus et s'en va ailleurs.
J'hésite un moment de poser la tente sur cette crête boisée mais je préfère tenter l'abri indiqué sur le guide. C'est un tout petit espace coincé entre un bosquet et une route... pas terrible, mais ça le fera. De toutes façons, une fois dans la tente, la vue m'importe peu. Et la route n'a pas l'air très fréquentée. Un bus, deux ou trois voitures, un groupe de vélos... Je sèche la tente et le matelas en profitant d'un rayon de soleil.
ETAPE 12. Samedi 30 juillet. De Longsdorf à Gemünd.
Asc. 830m Desc. 835m T. 8h
Lever de soleil... sur des éoliennes.
Je quitte le camp vers 6h20. Petite cache débusquée au-dessus de Bettel, derrière un joli kiosque. La vallée de l'Our s'ouvre à moi. Depuis le temps que j'avais repéré cette vallée sur la carte qui me laissait présager un beau parcours.
Je finis par une piste cyclable et un bout de national pour arriver à Vianden. Je quitte le Gr pour passer par le centre et y faire quelques courses. (un sandwich et une boîte pour ce soir achetés dans une station service...).
Très joli, Vianden ! Et, à cette heure, le bourg s'éveille tout doucement et il n'y a pas encore la foule. Une petite terrasse bien sympa et tranquille, au bord de l'Our. Le château doit attirer énormément de monde mais pour l'instant je profite de ce petit instant de bonheur. Il est oł le bonheur, il est oł ? Il est là ! Cette ritournelle s'incruste et je vais la trimballer toute la journée avec moi.
Je merde un peu au niveau de l'auberge de jeunesse où je retrouve le GR. Mais c'est de ma faute car le balisage est vraiment bien. Faut être attentif, c'est tout !
Plusieurs montées et descentes jusqu'au plan d'eau de St Nikolas. Le temps est couvert mais il fait bien chaud quand même.
Je fais le plein d'eau à Stolzembourg et continue jusqu'à une belle prairie qui domine le ravin du Akeschterbach. Endroit parfait pour y poser la tente et je termine l'après midi par une séance farniente sur l'herbe. Un couple de wallons passe et on discute cinq minutes. Le camp est installé et je regarde passer les nuages. Un petit lapin fait quelques apparitions de l'autre côté de la prairie.
