Lundi 6 juillet De Erbezzo à Vérone
Réveil 5h50, il pleut ! J’ai vraiment bien fait d’avoir choisi cette option auberge, hier soir. Petite pluie, ciel plombé… qu’est ce que je suis bien dans mon lit ! Deux heures à attendre pour la "collazione". Je crois que je vais me rendormir. Petit dèj avec du pain un peu sec. Je laisse ma poubelle : j’ai fait le tri dans mon sac. Adieu gaz, sac en soie devenu un peu charpie, réserve de thé, dernier ragoton de saucisson, deux sachets de soupe, un paquet de vermicelle chinois, réserve d’eau et divers sachets plastique… allez au diable ! Ce soir, ce sera pizza, chianti et gelati !! 4 heures à attendre le bus dans le village qui est bien désert par rapport à hier soir. Le ciel est couvert, l’air est humide et moite. Heureusement qu’il n’y a pas grand-chose à faire, on doit suer sec s'il fallait marcher par un temps pareil ! J’ai eu raison d’arrêter. La vue plongeante sur la descente vers la plaine laisse entrevoir des lotissements un peu partout… Après un changement de bus à Stallavena, j'arrive à Vérone à 14h. Quartier de la gare et je cherche un hôtel pas trop loin. Un jour et demi de tourisme urbain, ça vous décoiffe un peu après 25 jours à faire le vieil ours solitaire !
La fameuse côte de baleine sur laquelle j'ai fantasmé tout le temps : faut dire qu'elle m'avait déjà intrigué quelques années en arrière, lors d'un premier séjour à Vérone. Et ces orages qui m'ont suivi une bonne partie du parcours !
Vraiment un beau treck. Seul regret, c'est d'avoir loupé la traversée de l'Autriche. Mais Oetzi ne l'a jamais traversée non plus. Il est mort juste à la frontière et moi, je suis en vie !!
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