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Etape 15 Jeudi 17 juin De Vielette à Cauterets
Lever : 6h20 Départ : 7h38 Arrivée : 14h40 Durée : 7h36 Asc : 1210m Desc : 1410m Départ du gîte tout aussi anonyme que j’y suis arrivé. Pas de nouvelles des deux qui sont arrivés hier soir et pas non plus du patron ! Je pars sans payer en laissant quand même mes coordonnées…
Superbe montée cotonneuse et solitaire comme je les aime. Petit arrêt casse croute avant le sommet, dans la cabane de Barbat. La pente s’accentue avant le col d’Ilheou tout comme l'humidité ambiante !
Ca tire bien dans les mollets… Petit spot de soleil en arrivant au col. Couché dans l’herbe et se réchauffer la figure alors que dans mon dos les volutes de brouillard grimpent à toute vitesse puis se désagrègent aussitôt… très space comme ambiance, j’adore !
Longue descente jusque Cauterets où je m’établis au camping tout juste autorisé à accepter les tentes après les alertes inondations des derniers jours ! Douche, lessive, zone en ville où beaucoup de choses sont encore fermées… pas terrible sauf les petits chaussons myrtilles !
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Etape 16 Vendredi 18 juin De Cauterets à Luz St Sauveur
Lever : 5h58 Départ : 6h30 Arrivée : 13h45 Durée : 7h16 Asc : 1070m Desc : 1275m Drôle de réveil après une nuit où j’ai mal dormi… Au réveil, sans sortir de la tente, je commence à remballer mes affaires. Au moment où je balance mon sac hors de la tente, je vois que le temps est vraiment dégueu ! Un moment, je pense même à me recoucher. Mais basta… on se remue, on replie tout rapidement et à 6h30 je monte vers les thermes de César en même temps que les premiers curistes… Je croise un petit hérisson qui rentre du boulot.
Longue montée vers le col de Riou après une série de lacets interminables au milieu des rhodos, des vaches, des moutons, du brouillard et des hautes herbes qui se vidangent de leurs eaux dans mes godasses.
La descente, c’est pas mieux… Je croise quelques randonneurs qui montent au col, un cycliste qui s’arrête pour tailler le bout de gras, traversée du beau village de Grust dont l’église est construite sur un torrent ! Peu après, je choppe la pluie, la vraie, pas la bruine ou le brouillard qui tombe, non, la vraie avec de grosses gouttes serrées qui mouillent un max et j’entre trempé dans Luz St Sauveur. Je tombe nez à nez sur une pizzeria blottie tout au fond d’une impasse avec une terrasse accueillante sous un store. Le patron m’indique un gîte mais qui n’est ouvert qu’à partir de 17h… il pleut, je suis mouillé… un petit hôtel que j’arrive à joindre par téléphone (la porte est fermée…) et c’est le petit bonheur : douche, lit, télé…
Petit tour en ville entre les gouttes et sieste : le foot est un bon somnifère… Je décide de rester à Luz demain, la météo parle d’une amélioration pour lundi… mais elle a tendance à raconter un peu n’importe quoi ces derniers temps !
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