27 mai.

(Départ 7h. 8h10 de marche. Dénivelé + 850m. Dénivelé – 690m).

Marche tranquille et routinière, petits vallons, longues forêts jusqu’à une petite ferme abandonnée dans laquelle on se permet de pénétrer et de rêver à en faire un gîte… Figée dans son jus avec sa vieille horloge, son lit, sa cuisinière et ses murs noircies par la fumée de plusieurs générations.

 


Fabrique de lanières pour le fameux Mont d'Or

 

Longues tirées dans les bois sur des routes forestières qui n’en finissent pas… Pause bistrot à la Chapelle des Bois où Laurent tient à me faire goûter la gentiane locale. Elle va nous donner des ailes et la grimpette jusqu’à la Roche Champion passera comme une lettre à la poste ! Pas déçus du voyage… là haut, on a une vue d’enfer sur le Jura et le soleil parvient à prendre le dessus. Super bivouac sur la corniche. On se paye le luxe d’un petit feu où Laurent nous cuit quelques saucisses de Montbéliard… Il ya des coins et des moments sublimes…

 


Bivouac sur la roche Champion

 

28 mai.

(Départ 7h10. Dénivelé + 270m. Dénivelé – 100m).

 

Lever dans une purée de pois qui va durer jusqu’aux Rousses. Traversée fantomatique des forêts du Risoux. A l’image de la traversée du Jura, temps dégueulasse, rien à voir, des forêts, des forêts, des forêts…

 

 

Laurent me quitte aux Rousses et j’enchaîne avec un doublée d’enfer : le petit train touristique de la Cure à Nyon et bateau jusque Thonon… faut pas refuser des transports sympa quand ils se présentent… Je suis parti depuis 1 mois et j’arrive à Thonon vers 19h. Je trouve un hôtel où je vais passer deux nuits à me reposer un peu…

 


Nyon

 

Kilométrage estimé à 706 km avec 13 865 m de dénivelé positive et 13 270 m de dénivelé négative, total : 27 135m… et une paire de godasses !