Mardi 11 novembre. 10h10 à 15h15. Bivouac 8 à bivouac 9.
La remontée de l’oued, plein Nord, est fidèle à ce que nous pensions. Il s’encaisse petit à petit et dégage sur notre parcours des dalles calcaires horizontales, margelles acrobatiques pour les chameaux qui n’aiment pas trop ce genre de progression.
« Passage juste pour les chèvres » disent deux jeunes bergers. Qu’à cela ne tienne, on force le passage… On construit des gués en jetant des pierres dans les vasques d’eau pour faciliter le passage des chameaux. La passe franchie, on pose le camp sur une petite terrasse. Comme chaque soir, petite approximation pour pointer le camp sur la carte…
Mercredi 12 novembre. Bivouac 9 à bivouac 10.
Un affluent en voie gauche est bien tentant… il nous ferait gagner presque 1 jour de marche… oui ? Non ? Finalement, deux muletiers ont fait pencher la balance vers le oui.
Belle remontée dans des gorges… mais on finit bloqués sur un passage infranchissable pour les chameaux. Demi tour, on essaye un autre affluent… ça ne passe pas non plus.
C’est Ahmed qui finira par trouver une vieille piste qui nous permet de quitter les gorges. Franchissement d’un petit col et on débouche sur le plateau, au grand air. La piste se perd, on la retrouve… et on s’arrête près d’une petite palmeraie.
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Jeudi 13 novembre. Bivouac 10 à bivouac 11. 5 heures de trek. Circuit en pointillé sur la carte, on ne sait pas trop où on est. Seule certitude, on est au Sud de Bou Azzer. Superbe montée pour franchir un col à 1300m ? Plein vent, les horizons filent dans tous les sens.
Descente par une petite piste en lacets très serrés, pas très stables et trop abrupts pour les chameaux qui n’aiment décidément pas les endroits où on les emmène.
Traversée du goudron à Zauyat. On n’ira guère plus loin aujourd’hui.
Vendredi 14 novembre. Bivouac 11 à bivouac 12
On quitte l’oued de Zauyat pour remonter un affluent rouge qui serpente en montant lentement mais sérieusement… quelques incertitudes sur les embranchements de vallons à prendre…
Putain de col (1430m). D’arêtes en col, on aperçoit Wintigat. Périlleuse descente pour s’arrêter sur un replat (1280m) où on établit le camp.
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