Lundi 20 juillet

21h25 – 11° - 1009mb

 
Andromède bleue

 

Toujours le camp 1. Une petite toilette pour me rappeler que je n’aime pas l’eau froide ! Beaucoup de scènes routinières pour cette fin d’après-midi. Ce soir, je trouve ces gestes un rien teinté d’ennuis… il faut peut-être réapprendre. Je crois que c’est l’action qui manque… alors, si c’est ça, c’est pour demain avec, au programme, un double portage. On déménage vers le Camp 2. C’est peut-être ça qui va nous soigner : Marc est bavard, Bernard cherche ses marques, Yannick, attentif, apprend et moi qui n’arrive pas encore à être concentré sur ce qui n’existe pas encore.

Attendons demain. Pour l’instant, ce n’est qu’une mise en jambe et chacun attend d’une manière différente.

 


L'art de faire tout entrer dans son sac !

 

Mardi 21 juillet

18h20

 

Franchissement du col (alt. 400m) et descente vers un nouveau monde : le monde des eaux et du fleuve échevelé dans son écrin vallée. Et pas un écrin anodin : une vallée emmanchée sur son fond de fjord, une vallée à fond plat pleine de rouleaux de sable, de mousse insondable délimitant de multiples écheveaux d’eau à la couleur brun rouge ou vert translucide, une vallée cernée de murailles verticales et… posées au beau milieu de tout çà… nos deux petites tentes !

 

Le camp 2

 

Mercredi 22 juillet

22h40 – 11° - 1013mb

 

Longue journée avec un départ à 10h15 pour finir à 18h15. Pour ce deuxième trajet, on a choisi un autre passage pour éviter ce petit col un peu raide. On a choisi un canyon s’ouvrant sur la mer bleue au large. Echappatoire un peu pourri… Et long retour aux tentes… Mais putain, quelle belle vallée au nom imprononçable (Avallauqissat), cette rivière impétueuse aux innombrables bras, ces verts profonds et lumineux, ces perspectives qui filent dans tous les sens, cette ouverture aval sur la mer et l’amont vers notre nouveau monde dont on devine le début.