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"The Andalucian coast to coast walk"

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Tel un vaisseau fantôme, le rocher de Gibraltar émerge de la brume !


Jeudi 18 avril. (jour 17)

Il parait qu'il a plu cette nuit... Pour ma part, je n'ai rien entendu si ce n'est, au matin, les arbres qui s'égouttaient sur le toit de la tente. On va la remballer encore une fois bien trempée.

Une belle averse nous attaque juste avant Castillo de Castellar. On fait le dos rond sous un abri en attendant je ne sais quoi. C'est finalement l'office du tourisme qui va ouvrir ses portes. Il fait des cafés et vend des soupes, juste ce qu'il nous fallait !

Le soleil arrive et ne nous quittera plus le reste de la journée. Un petit tour à l'intérieur de la forteresse que l'on quitte par une belle voie romaine, La Calzada.

 


La Calzada, ancienne voie romaine.

 

Deuxième journée de macadam et de pistes au milieu des champs d'avocatiers et d'orangers. C'est une autre Andalousie qu'on découvre, agricole et laborieuse, des pistes cyclables en chantier, un chemin interdit gardé par un gros chien menaçant.

 

 

Un dernier tronçon sur macadam sans aucun endroit pour poser la tente. Ce n'est que sur la crête, lorsqu'on quitte la route pour un petit sentier, qu'on déniche le spot incontournable avec une vue sur Algeciras, Gibraltar et Los Barrios qu'on atteindra demain. En attendant, on prend le soleil et on profite de la fin d'après midi. Des milans et des cigognes passent au-dessus de nos têtes. 20h10 et le soleil finit par se coucher.

 


Camp 17.

 

Vendredi 19 avril. (jour18)

 


Le rocher de Gibraltar.

 

Los Barrios, deuxième grande ville de notre parcours. Mais c'est vendredi saint aujourd'hui et de nombreux magasins sont fermés. On trouvera quand même de quoi remettre des piles dans le GPS, du tabac, du pain et une boîte de sardines. Sans compter un bon petit déjeuner avec tartines de confiture.

On quitte Los Barrios par une voie verte très empruntée par ce jour férié, des joggeurs, des VTT, des familles, des chevaux, des papis, des mamis... Au fur et à mesure de la montée, il y a de moins en moins de monde. Il ne reste que les vététistes qui descendent à toute allure en nous lançant des "buenos dias".

On va laisser tomber le pantalon pour le short, c'est dire que la température est agréable. On longe la prison d'Algeciras. Je récolterai quelques caches placées à des miradors qui dominent la plaine et permettent de belles vues sur Gibraltar. Des orages éclatent en mer et sur le célèbre rocher. Des éclairs zèbrent les nuages qui se vident au large.

 

 

Une petite source pour faire le plein d'eau et un mirador pour placer la tente. Ce soir, au loin, la mer est calme et bleue. Mais, ici, c'est le grand froid. Encore une soirée qui sera écourtée et on file sous la tente pour se réchauffer un peu.

 

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