Arezzo et son salon de la brocante.


Dimanche 2 juin.

Arezzo.

Voyage sans histoire. Le train de nuit Tello jusque Florence n'est pas très top au niveau du confort. Mais ça roule et c'est tout ce qu'on lui demande.

Arrivée à Arezzo vers 9h du matin, tout est encore très calme dans les rues. Petit dèj dans un café en face de la gare. On file à l'hôtel Cecco (très bien situé dans le centre et non loin de la gare) puis balade en ville au milieu d'une brocante géante : c'est le salon des antiquaires. La ville s'anime l'après midi, c'est la foule des grands jours.

On règle le problème des tickets de bus pour Sansepulcro qu'il faut acheter à l'avance. (Pour le bus Baschetti de Sansepulcro à Bocca Trabaria, le ticket peut s'acheter auprès du chauffeur). La vente se fait dans le local presse à l'intérieur de la gare, le bureau extérieur étant exceptionnellement fermé ce dimanche matin.

On finit la journée sous un ciel très noir d'orage et autour d'une pizza, bien sûr !

 

Lundi 3 juin
1er jour de marche

De Bocca Trabaria au camp 1 "Il bastione"

Asc : 730m Desc : 725m Durée 6h06

météo :

Départ de l'hôtel Cecco avec un petit dèj servi plus tôt que d'habitude par la patronne un peu ébouriffée et mal réveillée... Merci. Le bus Sita bleu quitte Arezzo à 6h45. Il se remplit petit à petit de collégiens bien bavards. Sansepulcro, où on a le temps de prendre un petit expresso avant de monter dans le minibus Baschetti. Le chauffeur est un peu dans le gaz, il farfouille vainement dans sa pochette pour finalement nous faire payer 3 euros, prix de la course jusque Lamolla... La route grimpe en lacet dans le brouillard. On est attentif à ce paysage qui va être le nôtre dans quelques minutes. La forêt est partout, le terrain semble gorgé d'eau.

Le bus nous arrête à Bocca Trabaria, là où il n'y a rien. Une stèle en mémoire de Garibaldi, le macadam luisant sous la pluie... c'est le départ de la GEA.

On démarre par une petite montée, le sol est gras et glissant, le brouillard tombe et les arbres s'égouttent. On est vite trempé et la pluie s'y met aussi !


Premières balises. En général, toute la GEA est très bien balisée.

Le parcours est beau au milieu des hêtres difformes et le brouillard rend l'ambiance encore plus fantomatique. Chemin de crêtes, ça monte et ça descend ! On ne le sait pas encore mais ça va être le lot de tous les jours.


Cardamine à bulbilles (Cardamine bulbifera) 

Faut être attentif à ne pas louper les balises. On croise quelques affuts à palombes, une petite cabane avec bancs et table. Descente casse gueule jusqu'à Pian delle Capanne où on pensait passer la nuit dans une salle à bivouac (dixit le guide). Mais tout ça est en chantier ! Pas d'autres solutions que de continuer. Environ 1 km plus loin, on a repéré sur la carte une ferme "Il Bastionne". C'est une masure abandonnée mais on y trouve un coin où mettre la tente. Il y a même un point d'eau !

Il ne pleut plus mais le ciel est couvert et y fait pas très chaud. Le bivouac est monté.

18h, on a fait quelques photos de fleurs et de paysages.


Il Bastionne.