camp de base

Mardi 19 juillet.

10h50. 15°

Après quelques pluies pendant la nuit, le ciel est en train de se déchirer. On fait nos sacs et on part chargés de 8 jours de vivres avec pour objectif de remonter la vallée. Le reste de la bouffe est planqué sous notre gros bloc.

 

 

21h15. 11°

Le nouveau camp est installé au milieu d’une féerie de couleurs, de formes, de pics et de glaciers, de torrents et de plages, de fleurs de toutes sortes. Pour y arriver, la marche s’est faite assez pénible parmi un enchevêtrement de moraines latérales et frontales qui descendent des glaciers venant se jeter dans la vallée. Un chaos de blocs et la Tasiilaq serpente au milieu de tout ça… et nous aussi !

 

 

Mercredi 20 juillet.

20h45. 10°. 448m

Absence de vent, ciel couvert mais lumineux.

Assis en plein milieu d’une moraine. Rien que du minéral, un paysage en devenir. Toute la journée a été à l’image de ce camp 4.

 




Camp 3

 

Quelques rares îlots de verdure fleuris, tout le reste est un entrechoquement de moraines, ça descend de droite, de gauche, ça barre toute la vallée, ça se creuse, ça bouge, ça s’enlise. Un chaos total en pleine mutation : un paysage inachevé ou en train de se faire.

 

 

Arrivée à l’amont de Tasiilaq. Des glaciers partout alors que notre carte n’en indique que quelques uns. Ça descend de partout… les plus hardis venant lécher la rivière.

 

 

Vue sur la partie Nord de la vallée, vers le fjord de Sermilik. Qu’est-ce qui se passe là-bas ? On y descend demain. De loin, on aperçoit une petite plage au bout de l’écheveau des multiples bras de la rivière et quelques icebergs bleus sur le fjord…

 


Au loin, le fjord de Sermilik...


Jeudi 21 juillet.

20h15. 340m. 12°

Le vent vient de tomber. Le ciel est couvert.

Balade de 8 heures : descente depuis le col par des névés et puis trois heures pour atteindre le fjord qui nous accueille par un chaos d'icebergs de toutes tailles.

 

 

Pause casse-croute sur un belvédère naturel qui nous offre un panorama trois étoiles sur le glacier énorme qui serpente et finit par se jeter dans l’eau en amont du fjord. Rien ne semble marquer la fin du glacier et le début des eaux…

 




Le fjord de Sermilik .

Des myrtilles, 2 ou 3 petits bolets et on revient au camp par le même trajet. Le reste de la journée est occupé par une petite toilette et le repas quotidien (thé, soupe, floraline, mimolette et café).