Lundi 25 juillet.

Descente vers le camp 5 qu’on va installer, noblesse oblige, au pied d’un glacier imposant, sur une petite terrasse sableuse… on commence à les apprécier ces moraines !

 

 

Ciel étrange ce soir, tantôt franchement noir au loin, sur le fjord, tantôt il se déchire et de petits cyrrus s’effilochent dans le ciel, tout frisés de la lumière du soleil déclinant.

 


Camp 5.

 

Un lagopède accompagné de toute sa portée est passé près de nous. De nombreuses traces de renard…

Nuit féérique avec séance photo vers 1h du matin.

 


Clair de lune à 1h du matin, au camp 5.

 

Mardi 26 juillet.

16h40. 22°, au soleil. Fort vent frais mais agréable venant du fjord.

 


Quelques myrtilles, au hasard du chemin...

 

Retour au camp de base. On retrouve les paysages verts et plats, bien différents des jours passés parmi les minérales moraines. Ici, il fait soleil, le petit ruisseau glougloute, la pâte lève doucement dans la tente, Bernard est parti de laver au loin, je lave des chaussettes, bonbons à la menthe et galette de sésame ? Rien envie d’autre pour le moment.

 


La tente du camp de base est perdue quelque part au milieu de ces blocs.

 

21h15. 16° sous la tente.

Il fait encore bien beau. Mais la lumière semble filtrer à travers de la brume ce qui rend ce soir particulièrement joli au niveau des couleurs et contrastes.

Après une superbe bouffe (galette de pain aux oignons, viande des grisons, pudding au chocolat, soupe, café), on se fait une petite virée vers le fjord.

 

 

J’oubliais de parler d’une toilette divine dans un petit lac perdu au milieu de la moraine : Dieu que ça fait du bien de se retrouver à poil, propre et frais au milieu de tout ça !

Je repars avec Robinson qui vient d’affronter 300 loups en franchissant les Pyrénées !