L'Anti Atlas du 2 au 15 mars 2010

 

Mardi 9 mars

Direction Foum Assaka puisque le macadam le permet maintenant. C’est comme un peu si le bout du monde devenait accessible. Plaine côtière désertique, quelques fermes isolées, un village de pêcheurs à l’écart de la route (Sidi Ouarsik), on ne s’y arrête pas. La route s’arrête au niveau de l’oued, à Foum Assaka, après c’est de la piste… donc pas pour notre petite voiture : « only 4X4 » comme le dit la pancarte.

On continue à pied, le long de la mer. Site à silex sur une petite terrasse en rive gauche de l’oued.

 

 

Belle balade en remontant un peu le cours de l’oued.

Retour à Ifni pour le thé et les fameux beignets toujours aussi bons. Bonne adresse : juste en face de la poste…

Plein d’essence pour demain et retour à l’hôtel. Douche et tentative de téléphoner à Tafraout pour réserver un hôtel : chambre dispo uniquement jeudi et vendredi… pour mercredi, on improvisera sur place !

Couscous à l’hôtel toujours aussi sombre et tranquille. Serveuse toujours aussi bavarde qui nous parle de l’huile de figue de barbarie, nouveauté cosmétique et qui est en même temps une des huiles les plus chères…

 

Mercredi 10 mars

 Dernier petit dèj à Sidi Ifni et dernière discussion avec toujours la même serveuse agréable qui nous donne deux adresses où dormir à Tafraout.

Toujours un plaisir de conduire au milieu de ces paysages qui changent sans arrêt. Arrêt pipi au milieu des fleurs et des cactus : une tortue s’y promène. Traversée de Tiznit qu’on connaît maintenant et on file direct vers les montagnes qu’on aperçoit, brumeuses, à l’horizon.

 

 

La route s’élève doucement, le relief se marque et la montée vers un col est magnifique au milieu des terrasses cultivées qui montent jusqu’aux crêtes.

 

 

Arrêt thé à l’hôtel du col et descente sur Tafraout. Arrêt pique nique au bord d’un petit oued et la fin du trajet s’effectue dans un chaos de blocs de garnit aux formes les plus étranges les unes que les autres. Construite au milieu de ces blocs roses, Tafraout s’ouvre au fond d’une double avenue… ça grouille de monde : c’est le souk aujourd’hui.

 

 

On passe à l’hôtel Salama, au cas où… et bien sûr, le gardien nous trouve une chambre de libre : 240 dirams pour une chambre très luxueuse avec une télé qui fonctionne mais sans vue. On changera demain.

Visite au souk où on achète plusieurs sortes d’orange sans retrouver les bonnes de l’autre jour à Tiznit.

 

 

Un thé à une terrasse et direction la campagne pour une petite balade dans le dédale des blocs de granit. C’est un délice de serpenter dans ce chaos, on débusque une horde de sangliers au bord d’un point d’eau, on file jusqu’à une crête avec vue sur Tafraout et le soleil couchant.

 


Des sangliers vont faire le plein d'eau...

 

Toujours à l’affut de beaux cailloux, on trouve un morceau de meules, quelques éclats de silex et des fragments de minerai dans le petit massif en face du « chapeau de Napoléon ». Prendre le début de la piste et monter vers le point haut à gauche du chemin…

Retour à l’hôtel : les hébergements se succèdent mais ne se ressemblent pas. L’hôtel Salama est très (trop) luxueux avec un hall d’entrée faisant salon sous un puits à lumière qui monte vers les terrasses en haut du bâtiment avec une superbe vue sur Tafraout et les environs. Les chambres sont clinquantes mais pas du tout dans le genre habituel des chambres d’hôtel marocaines… on aime ou on n’aime pas. Nous, on préfère plutôt le genre Suerte Loca de Sidi Ifni…

Tajine un peu frugal au resto de l’hôtel (40 dirams) au milieu d’un groupe d’allemands. On finit par un thé autour de la cheminée dans le magnifique salon de l’entrée. Soirée télé...

 

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