Jeudi 11 mars Petit dèj pantagruélique à l’hôtel avec un miel d’exception ! On refait nos sacs pour le changement de chambre et départ vers les gorges d’Aït Mansour. Très belle route pour y accéder. Comme indiqué sur le guide, on laisse la voiture au parking à l’entrée du village d’Aït Mansour… sous la surveillance du « gardien officiel » à qui on donnera 5 dirams au retour. On se tape environs 5 km en descendant la piste qu’on aurait facilement prendre en voiture : piste pratiquement avec du macadam partout (à part 2 ou 3 endroits), ce qui fait perdre son charme à la balade si ce n’est la traversée de quelques beaux villages et marcher avec les éternels gamins qui vont ou reviennent de l’école, c’est bien aussi. Mais on fait demi tour avant d’arriver… où d’ailleurs ?
Retour à la voiture et nouvel arrêt en haut du col impressionnant : balade au milieu des terrasses abandonnées jusqu’à un petit oued bordé d’amandiers et retour dans le brouillard qui monte. Petit détour par la boulangerie et café sur le balcon de la chambre avec doigts de sorcières, cornes de gazelle et autres palmiers… 16h15 : tout est calme sur la place et le ciel gris s’est installé. Sortie emplette : ville calme et sereine. Repas à l’Etoile d’Agadir (130 dirams) avec un tajine amande-pruneaux. Pas très chaud ce soir et une petite bruine tombe des nuages qui sont bien bas.
Vendredi 12 mars. Départ pour la vallée des Ammeln.
On laisse la voiture dans le petit village de Anil et on revient vers l’Est en prenant un peu de hauteur dès la sortie du village. On passe devant la mosquée et on s’élève ensuite en remontant des terrasses pour rejoindre le bas de la vallée qui mène à Tagoudicht. Obligé de redescendre au niveau de l’oued à cause de ressauts un peu abrupts. Au fond de l’oued, on va le remonter en naviguant d’une rive à l’autre. Arrive un petit affluent (rive gauche), on continue de monter entre les deux vallées et on tombe sur la piste auto par un ancien chemin sur les derniers mètres. C’est en suivant ce chemin qu’on va redescendre jusqu’au village. Ensuite, on parviendra à Anil en longeant un ancien cimetière abandonné dont il ne reste plus que les pierres dressées et on devine encore un peu les tertres.
Retour voiture via Tahal et thé à la menthe sur une terrasse de Tafraout… la routine, quoi ! Belle journée sous le soleil.
On décide de rester un jour de plus à Tafraout et de faire la route pour Agadir dimanche dans la journée et d’y dormir une seule nuit seulement. |
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