M. Brossard. Elève ingénieur. Ecole des mines. Paris. 1858. (Extrait du rapport concernant les usines et minières.).
« Chaque usine possède sa concession : celle de la Charbonnière pour l’usine St Benoit et celle de Varraines pour St Paul. » (Note : ces 2 mines n’en formeront plus qu’une seule et seront réunies par des galeries souterraines) « Dans la première, le minerai est rouge dans l’autre il est brun plus compact et plus facile à extraire mais à cause des marnes grises sur le toit, le boisage est nécessaire. » « Exploitation par galerie et piliers. Les chantiers ont 2 m à 2,5 m de large et 2 m de haut. Chaque wagon en bois contient 1 tonne de minerai. » « Les deux mines produisent 200 000 kg par jour. A l’avancement, un mineur peut faire 0,50 m par jour. Le dépilage est confié aux bons mineurs qui sont payés au 100 kg. Ils peuvent gagner de 90 à 120 francs par mois. » « Travaux de recherche derrière l’usine St Paul : 3 sondages de 40 m et un puits de reconnaissance qui servira pour l’aérage. Galerie en plein cintre et muraillée. Elle a 1,32 m de large et 2,20 m de haut. La maçonnerie est constituée de moellons trouvés sur les crêtes qu’on fait descendre par deux schlitteurs vosgiens qui descendent 1 m3 par voyage. »
« St Benoît : 4 hauts fourneaux (deux au bois et deux au coke). Trois étaient en marche au moment de la visite (juillet et août 1858). » « St Paul : 3 hauts fourneaux (2 au coke et 1 au bois). Le maître fondeur gagne 115 francs par mois avec chauffage et logement. »
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